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MADAME D’UFJALVY-BOURDON
admira la porte de Tamerlan ; deux immenses blocs de rochers, qui
virent, dit-on, le passage du fameux conquérant, et dont les masses
informes se dressent comme un portique sauvage, en harmonie avec
Une mosquée de Samarkand.
le site qui l’encadre. Samarkand, « la belle, la sainte, la riche, la
capitale de Tamerlan, » devait offrir à sa curiosité bien des monuments
et bien des souvenirs, quoiqu’elle n’ait plus ses splendeurs
du moyen âge, lorsque ses innombrables minarets, couverts de
briques émaillées, étincelaient au soleil. On retrouve cette ornementation sur les trois médressés (écoles musulmanes) qui s’élèvent