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CHAPITRE V

le montréalais


Les moyens d’existence des sauvages[1] de Caughnawagha sont très-bornés : la pêche, la chasse constituent les principaux. Et de même que les Hurons de Lorette, les curiosités indiennes, telles que mocassins, bourses, toques, paniers, porte-cigares, etc., fabriqués par leurs femmes et vendus soit aux étrangers, soit à des négociants de Montréal, les aident beaucoup à vivre.

Le gouvernement anglais leur a accordé des terres d’une grande fertilité autour de leur village, mais ils mourraient plutôt de faim que de les ensemencer. Une

  1. Les Indiens de Caughnawagha et de Lorette sont ainsi désignés par les Canadiens-Français.