ception a elle-même les siennes ; car
on prononce s comme z dans résoudre
formé de soudre, résoner formé de soner
signifiant rétentir, & résurrection
quoique dérivé de résusciter où s a une
articulation forte. Plusieurs pour éviter
l’équivoque des s simples dans ces
mots, en mettent deux ; mais par-là
Grammaire
Franç. L. 1.
ch. 1. édit.
1746. ils tombent dans un autre inconvénient,
puisqu’ils induisent à prononcer
fermé l’e de la syllabe re,
quoiqu’il soit muet, excepté dans résusciter.
Une autre règle nous aprend que s dans la syllabe trans le prononce fortement, lorsqu’elle est suivie d’une consone : exemples transcrire, transférer, transpirer : & comme un z quand c’est une voiièle qui suit : exemples transaction, transition. Il en est de même quand s se trouve devant un d ou un b comme dans Esdras & Presbytère, & après l dans Alsace. Ceux qui prononcent de même s en z dans Austral, Israel, Urface, jaspe, persécution, & leurs dérivés, font une faute grossière, selon M. l’Abbé Valart.
Ne seroit-il donc pas très-commode pour ceux qui n’ont point apris à fond ces principes, ou qui n’ont pas assez