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LE NOUVEL HÔTEL DE VILLE.

son œuvre révèle dans la partie réputée la plus ingrate du droit l’heureuse alliance de l’école historique et de l’école rationnelle. (V. notre article dans le Dict. des fam. du Poitou, t. Ier, p. 388.)

À l’angle opposé de la Place d’Armes, la maison d’un joaillier, jadis l’hôtel de la famille de Nieuil, se trouve sur l’ancien emplacement consacré à la Poissonnerie.

À l’heure où nous écrivons ce livre, l’Hôtel de Ville qui se construit là, en face de celui de la Préfecture, n’est pas encore à une hauteur qui nous permette de le juger. Au lieu de le décrire, même d’après les plans, toujours fort beaux… sur le papier, nous offrons tout simplement à nos lecteurs sa pourctraiture empruntée à la belle


médaille commémorative frappée à l’occasion de la pose de la première pierre du palais municipal, qui a eu lieu le 31 octobre 1869, par S. Exc. M. Bourbeau, ministre de l’instruction publique, ancien maire de la ville.

(V. à l’appendice le procès-verbal de cette cérémonie, lequel fournira tous les détails qui, pour éviter d’inutiles répétitions, ne trouvent pas place dans cette page.)