l’histoire de la Mère de Dieu ; mais c’est surtout sur la frise qui règne au-dessus des trois arcs du portail que le sculpteur a retracé les allégories et les traits historiques qui s’y rapportent.
A gauche, on aperçoit Adam et Ève à côté de l’arbre de la science, autour duquel s’enlace le serpent tentateur. Au bas de l’encadrement, on lit cette inscription bien fruste aujourd’hui :
M. Lecointre-Dupont, dans son excellente notice sur la façade de Notre-Dame, à laquelle nous emprunterons beaucoup, interprète ainsi et d’une manière fort satisfaisante, à notre avis, cette inscription :
Ainsi le deuil est entré dans le monde par la faute de nos premiers parents, et avec le deuil, la souffrance, fille du péché, dont on voit la personnification dans l’orgueil, le vice le plus dangereux, que représente Nabuchodonosor.
C’est en effet lui que l’on voit sur son trône avec tous les attributs de la puissance. Son nom est écrit à ses côtés :
rex.
Au-dessus de la pointe ogivale de la première arcade, on aperçoit quatre prophètes annonçant la venue du Messie qui doit délivrer le monde des suites du péché. Deux des prophètes tiennent à la main des phylactères, les deux autres des livres. On y lit :
résumé de la prophétie de Daniel sur les temps et les effets de la venue du Messie.