18. Ce petit cadre mosaïque a été composé de fragments des marbres trouvés en divers endroits de la ville de Poitiers et à diverses profondeurs ; ils indiquent la période romaine, qui a laissé partout, dans le sous-sol actuel, des traces nombreuses de sa riche civilisation.
102. Voici la tête de la statue de Louis XIV que 1792 vit disparaître de la place d’Armes, et dont nous vous avons parlé en la page 32.
Au-dessous vous voyez des tuiles plates à rebords ou convexes — tegulæ, imbrices — et l’antéfixe représentant un masque encadré de fleurons. Tout cela a été exhumé du sol romano-poitevin, et a été copié à l’aide du moulage pour engendrer la couverture appliquée au temple de Saint-Jean. — V. p. 106.
109. Monument votif de Lepida, fille de Valens, épouse de Réginus (IVe siècle).
85. Voici la blanche statue de marbre de Jeanne de Vivonne, épouse de Claude de Clermont, tué à la bataille de Moncontour, et dame d’honneur de la reine Louise. Ce sont les seuls restes du monument funéraire qui existait aux Cordeliers de Poitiers.
78. Porte (incomplète) du château de Bonnivet.
Au-dessous (no 145), ce pélican colorié était autrefois l’enseigne tout industrielle de l’imprimeur Marnef, et qu’il a reproduite sur tous les ouvrages sortis de ses presses renommées.
C’est le cas de vous rappeler que, dès le XVe siècle, Poitiers comptait des adeptes de la science de Guttenberg, et que les Jean Bouyer, les Guillaume Bouchet, les Marnef, etc., se sont distingués dans cet art, que nous avons vu exercer encore par les descendants de ce dernier.
182. Reproduction en plâtre de quelques sculptures, intéressantes pour l’art musical, de la façade de l’église de Civray (Vienne).
149. Torse de la statue en marbre blanc de Louis XIII. C’était celle que le cardinal-ministre avait fait placer au-dessus de la porte d’entrée de son royal château de Richelieu. À celui qui lui prêtait son nom pour le faire