Chacune des branches d’enseignement possède des collections venues d’acquisitions ou de dons particuliers, d’envois par le Muséum et l’École des mines de Paris. Une partie de ces collections a été créée par le professeur lui-même.
La Faculté tient, par an, trois sessions d’examens pour les candidats aux grades de bachelier ès sciences, et deux pour les trois ordres de licences (mathématiques, physique et histoire naturelle).
La Faculté n’a admis jusqu’à ce jour (depuis 17 ans) au grade de docteur qu’un seul candidat. C’est bien triste ! Et c’est la condamnation sans appel de la regrettable tendance qui pousse à multiplier, aux dépens de l’élévation de leur niveau, les grands centres des hautes études. Que sera-ce plus tard, quand ce que l’on nomme par euphémisme la vulgarisation de l’instruction supérieure, en sera devenu l’émiettement ?
Et Dieu veuille que ces réflexions ne se puissent pas appliquer bientôt, même à l’École de Droit qui a su garder, jusqu’à ce jour, au milieu de ses sœurs, le rang conquis par les aînés de sa famille !!
Puisse la vulgarisation de la science qu’elle a si noblement distribuée, ne pas enfanter, comme conséquence fatale, des hommes de plus en plus vulgaires au milieu de plus nombreuses médiocrités !
Faculté des lettres. — Cette Faculté faisait aussi partie primitivement, sous le nom de Faculté des arts, de l’Université de Poitiers créée en 1431. Elle tenait le quatrième rang dans la hiérarchie, et suivait la Faculté de médecine.
D’après un arrêt du Parlement, le principal du collége de Sainte-Marthe (voir au mot Lycée) était doyen de la Faculté des arts, que composaient avec lui les deux professeurs de philosophie et celui de rhétorique. Elle conférait le titre de maître ès arts, nécessaire pour compléter les études faites dans les autres Facultés et pour se livrer à l’enseignement public, et celui de bachelier ès arts. Il fallait, pour y être admis, avoir fait son université,