la rue actuelle, et qui accusait là l’existence d’un établissement romain d’une certaine importance.
Voici maintenant l’entrée principale de ce que d’aucuns appellent le palais universitaire (quel palais !!), qui renferme, comme vous le voyez inscrit sur son front, les Facultés de droit, des sciences et des lettres.
L’École de Droit. — Ce nom absorbe un peu les autres, et, il faut le dire, il a eu dans le passé un retentissement qui explique la popularité actuelle dont il jouit.
Le bâtiment que vous voyez là, devant vous, est un pauvre spécimen du moderne, à Poitiers. Il fut rapiécé à diverses époques, lorsqu’il était affecté au service des pauvres malades, car c’était, comme nous l’avons déjà dit, l’Hôtel-Dieu, avant la Révolution, époque à laquelle cet établissement fut transféré au séminaire, et, depuis lors, il a été complété par le corps de façade destiné à loger les Facultés des sciences et des lettres (1845).
Pourquoi cette triste construction, malgré sa destination connue et malgré l’importance de la cité, est-elle dépourvue de tout caractère de toute grandeur ? Ah ! les chercheurs de raisons à toutes choses ont trouvé cette explication.
Quand il s’agit de dresser les plans de ce phalanstère intellectuel :
Vous trouverez peut-être ceci un peu mythologique dans la forme…. mais au fond ?
Pénétrons sous le porche maintenant. Le rez-de-chaussée du corps de bâtiment en face, au delà de la cour, est à peu près exclusivement affecté à l’École de droit. C’est là que se trouve la salle des Exercices publics, — en même temps, salle de cours, — où vous pourrez voir le buste en bronze de M. Boncenne, l’illus-