1500. Aussi l’écrivain a-t-il mis en tête la Vie de sainte Anne, mère de la sainte Vierge.
Ce bréviaire contient en encadrement vingt-cinq miniatures délicieuses, sans compter les légères et charmantes vignettes qui en ornent presque toutes les pages.
Il est mentionné expressément par l’auteur de la Gallia christiana (II. 1308) en ces termes : Exstat in hoc monasterio breviarium ejus (Anna de Prie) curâ eleganter scriptum.
L’autre manuscrit est un missel poitevin in-folio dont nous ignorons l’origine.
Les miniatures d’encadrement, qui sont nombreuses, offrent presque partout la grotesque satirique que nous trouvons reproduite sur la pierre dans nos églises de la même époque. Les deux miniatures en pleine page qui précèdent le canon de la messe sont d’une véritable beauté. Elles représentent, à gauche, Jésus attaché en croix, avec les principales scènes de la Passion en encadrement, et, à droite, le triomphe de la loi nouvelle sur la loi ancienne.
Il est un autre dépôt auquel le séminaire de Poitiers attache avec raison un grand prix : nous voulons parler des précieuses reliques du vénérable Cornay, ancien élève du séminaire, d’où il partit pour aller cueillir dans les missions du Tong-King la palme du martyre (1837).
Ces reliques sont conservées dans la cellule du défenseur de la foi, que l’on réserve religieusement, et ce sanctuaire, vénéré par les successeurs du généreux apôtre, n’a pas été étranger sans doute aux nobles dévoûments qui ont honoré depuis quelques années notre diocèse.
Voici la signature du martyr :
Rue Boncenne. — La première rue à gauche, de