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Me diras-tu, toi qui ne crains
Ni les hommes, ni les destins,
        Ni l’infortune ;

Me diras-tu, toi qui domines
L’univers dont tu fais le tour ;
        Toi qui détiens

Plus de sagesse et plus d’amour
Qu’il n’en faudrait pour le bonheur
        Des malheureux ;

Toi qui te tais, toi qui regardes,
Me diras-tu pourquoi tes yeux
        Sont pleins de larmes ?...