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II
Notice du traducteur
SUR LE CHEIKH NEFZAOUI[1]
(1850)
(Édition autographiée de 1876)
Le nom du Cheikh Nefzaoui n’est passé à la postérité que par l’ouvrage dont la traduction est ci-après, et qui est le seul qui soit connu de lui.
Malgré la nature du sujet qui y est traité et les erreurs multipliées qui s’y rencontrent, suite de la négligence et de l’ignorance des copistes, on reconnaît que ce traité est dû à la plume d’un homme d’une grande érudition et réunissant généralement plus de connaissances en littérature et en médecine que l’on est habitué à en rencontrer chez les Arabes.
- ↑ Note de l’édition autographiée (1876). — Le lecteur voudra bien ne pas oublier, en parcourant cet ouvrage, que les Notices et les Notes qui le précèdent ou l’accompagnent, et qui émanent de l’éminent Traducteur, ont été rédigées à une époque où l’Algérie était peu connue, où la Kabylie, en particulier, ne l’était pour ainsi dire pas. Il ne trouvera, dès lors, pas surprenant que quelques détails qui y sont donnés ne soient pas à la hauteur des connaissances actuellement acquises.