Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/259

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

APPENDICE

I

NOTE

(Manuscrit Augustin Terme)


La malheureuse guerre Franco-Allemande de 1870 m’ayant forcé à quitter Metz, ma ville natale livrée à l’Allemagne, je vins m’établir à Bruxelles. J’eus la bonne fortune d’y faire la connaissance de Terme, Français comme moi, fixé à Liège. Dans une visite que je lui fis, il me donna à lire la traduction de ce manuscrit arabe et, sur le désir que je lui en exprimai, me permit très gracieusement d’en prendre une copie, que je fis moi-même pour éviter un manque de fidélité chez un copiste. Je ne crois pas qu’il ait donné cette permission à d’autres depuis. Il n’existe donc que trois exemplaires de la traduction du livre de Nef-Zaouï ; celui que possède Terme, celui qu’il a offert à Soulary, comme en fait foi sa lettre d’envoi qui sert de préface à l’ouvrage, et la copie que je fis à Bruxelles, en 1875.