Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/250

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
246
LE PARFUM DES PRAIRIES

M. le Commandant Maréchal ne voudrait point entendre parler de question d’argent. Vous lui donneriez tout simplement quelques exemplaires.

Une autre question serait embarrassante. Il a fait autographier ce livre, en secret, par des subordonnés et il hésiterait beaucoup à se séparer de ce volume original relié magnifiquement. Pour les dessins cela pourrait créer un embarras.

Veuillez toujours me répondre un mot, car si la chose ne vous convenait pas, je connais quelqu’un qui la prendrait, immédiatement.

Recevez, cher Monsieur, l’expression de mes sentiments empressés et tout dévoués.

Guy de Maupassant.

Du 5 septembre au Ier octobre on peut m’écrire à Erbalunga, commune de Brando, près Bastia, Corse.

On n’a pu identifier l’éditeur à qui s’adressait Maupassant.

Toujours est-il que la description de l’ouvrage concorde avec celle du Jardin Parfumé et que la mention du manuscrit autographié fait penser aussitôt aux 35 exemplaires autographiés de 1876.

Nous sommes, quand Maupassant écrit, en 1884, huit ans après. Le commandant Maréchal, de Bou Sâada, ne serait-il pas le Capitaine d’État-Major M***, dont parle le texte de 1876 ?

C’est vraisemblable.

Comme il est vraisemblable que la mention portée sur le titre : Traduit de l’arabe par Monsieur le baron R***, et la date 1850, n’ont été mis là que pour égarer les