zouque et d’un bon zeb, l’éclair jaillit comme de deux lames d’acier qui se brisent en se heurtant.
El Moukebel, le tout prêt ; celui-là attend toujours, sans cesse altéré, et demande constamment à boire.
El Arap, qui se sauve ; il craint l’homme et fuit devant son zeb.
El Sabear, le mort ; il ne dit rien, attend l’homme sans émotion et le voit sans beaucoup de plaisir.
El Marouï, le mouillé ; celui qui se remplit d’eau en jouissant.
El Messefar, l’uni ; il a le poli de l’ivoire. Il est mince, doux, petit et sans poils.
Oul Mezouem, le puits ; il est toujours bouche béante, profond et tellement grand que les mieux établis, renoncent, après de vains efforts, à en trouver le fond.
El Atat, l’enragé ; il dévore le tota et le serre à lui faire perdre le souffle.
Bou Djebah, l’élevé ; il a une petite montagne au-dessus du tortouche.
El Arid, le grand ; les hommes sont fanatiques de sa majestueuse ampleur et de ses proportions