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entendre les vers suivants, en tirant ses accents du fond du cœur :

« L’adolescent est celui dont je préfère le coït : Il est ma seule vérité.
« Il est rempli de courage, il est ma seule ambition ;
« Son membre est fort, c’est avec sa longueur qu’il déflore,
« et il est riche dans toutes ses dimensions ;
« il a une tête gonflée qui ressemble à un brasier ;
« il est énorme, il n’a pas son pareil dans toute la création ;
« il est fort et dur, et sa tête est arrondie ;
« la continuité des temps le trouve toujours vivant, et il ne meurt point ;
« le sommeil fuit loin de lui, par suite de la violence de son amour ;
« il fait entendre ses gémissements à ma vulve, et il pleure sur mon bas-ventre ;
« il n’implore pas de secours pour qu’on vienne à son aide ;
« il ne reconnaît point d’allié, car, seul, il fait face aux plus grandes fatigues,
« et nul n’est en état d’apprécier ce qui résulte de ses efforts.
« Il pénètre dans mon vagin vigoureusement et vivement ;
« il y pétrit d’un pétrissement qui ne cesse point et qui n’a point de pareil,
« par devant et par derrière, puis ensuite à droite et à gauche ;
« tantôt il s’y cramponne, d’un crampon-