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mourants. Il se prit alors à embrasser sa vulve, et elle ne remuait ni pieds, ni mains. Il fixait amoureusement ses regards sur les parties naturelles d’Hamdouna semblables à un dôme blanc, d’une beauté à attirer tous les yeux, avec son milieu pourpre[1].

Bahloul s’écria : « Ô tentation des hommes ! » et cependant il ne cessait de la mordre et de l’embrasser jusqu’à ce que l’ardeur du désir se fit sentir. Elle redoubla alors ses soupirs, et précipitant sa main sur le membre de Bahloul, elle le saisit et le fit disparaître dans son vagin.

Il se mit alors à remuer ses fesses, et elle l’accompagnait dans ce mouvement avec une ardeur extrême, jusqu’à ce qu’enfin la jouissance leur arrivant simultanément vint calmer leurs ardeurs.

Bahloul se leva ensuite de dessus elle, il essuya son membre, et elle essuya sa vulve ; puis il voulut se retirer, mais Hamdouna lui dit : « Où est la robe ? te moques-tu de moi, ô Bahloul ? » Celui-ci lui répondit : « Ô ma maîtresse, je ne m’en séparerai qu’avec son prix. » « Mais quel est donc son prix ? » s’écria Hamdouna. Bahloul lui répondit : « Tu as ce qui te reviens et moi également : la première fois a été pour toi, la deuxième pour moi, et la troisième sera le prix de la robe. »

Cela dit, il s’en dépouilla, la plia et la remit aux mains d’Hamdouna qui, s’étant levée, se replaça sur son lit, en lui disant : « Fais aujourd’hui ce que tu voudras ! »

  1. (38) Le mot, dont la signification propre est mordre indique aussi toutes espèces de caresses dans lesquelles agissent les lèvres, les dents et même quelquefois la langue. — On aurait tort toutefois de conclure de ce passage que Bahloul se livrait à l’exercice du cunnilingue.