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élevé ![1] »

Je me suis mis aussitôt à l’œuvre pour la composition de cet ouvrage, en implorant le secours de Dieu, qu’il répande sa bénédiction sur son prophète ! que le salut et la miséricorde soient sur lui !

J’ai appelé ce livre le Parterre parfumé pour le délassement de l’esprit (Er Roud el âater fi nezaha el khater).

Et Dieu, qui dispose tout pour le bien, et il n’y a d’autre Dieu que lui, et il n’y a de bien que celui qui provient de lui ! nous lui demandons de nous aider de son appui et de nous diriger dans la bonne voie. Car il n’y a de force et de puissance qu’en Dieu le très élevé, le très puissant.

J’ai divisé cet ouvrage en vingt-et-un chapitres, afin d’en faciliter la lecture au taleb (l’Étudiant — celui qui désire la science) et de lui permettre de trouver facilement la matière qu’il désire. Chaque chapitre est relatif à un objet particulier, soit médicamentation, soit anecdotes, soit enfin ruses et trahisons des femmes.


  1. (13) Les arabes n’annoncent jamais l’intention qu’ils ont d’accomplir une chose sans ajouter « S’il plaît à Dieu ! » Les prescriptions du Coran à ce sujet sont (Verset 23, Chapitre XVIII) : « ne dis jamais : je ferai telle chose demain, sans ajouter : s’il plaît à Dieu ! etc. etc. »

    L’origine de ce verset est attribué à un embarras momentané, dans lequel se serait trouvé Mohammed pour répondre à des questions qui lui étaient posées par des Juifs. Il leur avait promis une réponse pour le lendemain, oubliant d’ajouter « S’il plaît à Dieu ! » En punition de cet oubli la révélation se fit attendre quelques jours.

    Voici la reproduction du verset :
    « Ne dis jamais : je ferai telle chose demain, sans ajouter : si c’est la volonté de Dieu ! Souviens-toi de Dieu, si tu viens à l’oublier, et dis : Peut-être Dieu me dirigera-t-il vers la vraie connaissance de cette aventure. »