Page:Cheikh Nefzaoui - La Prairie Parfumée.djvu/339

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Au lecteur.


Séparateur

En l’an de grâce 1876, plusieurs amateurs passionnés de littérature arabe se sont réunis pour mener à bien la reproduction à plusieurs exemplaires par l’autographie, d’une traduction française de l’ouvrage du Cheikh Nefzaoui, qu’un heureux hasard avait fait tomber entre leurs mains. Chacun a apporté à l’œuvre le concours de sa spécialité et c’est ainsi que ce travail de longue haleine a pu être achevé par des profanes, au milieu d’obstacles sans nombre qui ont failli bien souvent rebuter leur enthousiasme.

Ainsi, comme le lecteur l’a certainement deviné depuis longtemps, ce n’est pas une individualité, mais un groupe qui a profité d’une réunion de circonstances favorables et de facilités qu’on ne rencontre pas tous les jours, pour offrir à ses amis la primeur d’un ouvrage intéressant, mais si peu répandu qu’il n’avait été donné jusqu’à présent qu’à bien peu de gens de le lire — encore ces privilégiés n’en avaient-ils pu prendre connaissance que dans des manuscrits informes, copies dénaturés de traductions incomplètes ! — C’est à cette association d’efforts, dans laquelle le principe fécond de la division du travail a été largement appliqué pour la plus grande réussite de l’entreprise, que ce livre doit le jour.

L’éditeur, c’est sous ce nom que la société J. M. P. Q. a été, et sera désignée — est sûr