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descendre de dessus elle.

Un autre remède consiste à prendre une quantité modérée de poivre, de lavande سنبل de galanga et de musc, et à les réduire en une poudre qui est passée au tamis, puis mêlée à du miel et à du gingembre confit. Le membre, ayant subi une première friction d’eau tiède, est ensuite frotté vigoureusement avec ce mélange. Alors, devenu gros et charnu, il procure à la femme une sensation merveilleuse de volupté.

Un troisième remède consiste à se frotter le membre avec de l’eau tiède jusqu’à ce qu’il devienne rouge et entre en érection. On se munit ensuite d’un morceau de peau mince et souple, sur lequel on répand de la poix زَفْتْ chaude et dont on s’enveloppe le membre. Celui-ci, sous l’influence de ces agents, ne tarde pas à lever une tête frémissante d’ardeur. On laisse la peau jusqu’à ce que la poix soit réfroidie et que le membre soit revenu à l’état de repos. Lorsque cette opération aura été répétée plusieurs fois, le membre sera devenu fort et gros.

Un quatrième remède est basé sur l’emploi en quantité suffisante des sangsues, mais, de celles qui vivent dans l’eau (sic). On en met dans une bouteille autant qu’elle peut en contenir et on achève de la remplir avec de l’huile. Puis on l’expose au soleil jusqu’à ce que, par suite de la chaleur, il s’y opère un mélange complet. On prend ensuite de l’huile qui y est contenue et on s’en frotte plusieurs jours de suite le membre. Celui-ci acquiert, par suite de cette opération, une haute stature et de fortes proportions.

Comme autre procédé, je signalerai l’emploi du membre d’âne. On se procure le membre d’un âne, on y joint des oignons et on fait