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Chapitre XVIe

relatif aux causes d’impuissance
de l’homme.

Séparateur

Sache, ô Vizir, que Dieu te fasse miséricorde ! qu’il y a des hommes dont le sperme est vicié par suite d’une froideur naturelle de leur complexion, de maladies des organes[nde 1], d’écoulements purulents et de fièvres. Il y a aussi des hommes qui ont la verge déviée, de telle sorte que le méat urinaire regarde vers le bas ; il résulte de cette conformation que le liquide séminal n’est pas lancé en avant au moment de l’éjaculation, mais tombe en dessous[1].

D’autres ont le membre trop court et trop petit pour atteindre le col de la matrice, ou ont des ulcères à la vessie, ou sont atteints d’infirmités qui les empêchent de se livrer au coït.

Enfin, il y en a qui éprouvent la jouissance avant la femme, de sorte que les deux émissions ne sont pas simultanées, cas dans lequel il n’y a pas de conception.

Toutes ces circonstances particulières

  1. (d’’) Note de l’éditeur. Le mot Seulss سـلـس voudrait dire plus particulièrement écoulement d’urine ou diabète, mais dans le cas présent il semble s’appliquer aux maladies des organes génito-urinaires en général.
  1. (146) Cette affection s’appelle hypospadias. Quand, au contraire, l’ouverture du canal de l’urètre regarde en dessus, elle se nomme épispadias.