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à la fois court et gros, de manière qu’il bouche complètement son vagin, sans cependant en atteindre le fond ; car, si ce membre était gros et long, elle ne pourrait le supporter. Quant à la femme qui a l’utérus éloigné de l’orifice de la vulve et par suite le vagin profond, elle n’aime, en fait de membre, que celui qui a, en longueur et en grosseur, les plus amples proportions, de manière qu’il puisse remplir son vagin dans tous les sens : elle repousse impitoyablement l’homme dont le membre est petit et mince, car celui-là est dans l’impossibilité de la satisfaire dans le coït. »

« On distingue chez les femmes les divers tempéraments suivants : le bilieux, le mélancolique, le sanguin, le pituiteux et le mixte. Celles qui ont les tempéraments bilieux et mélancolique, ne sont pas très portées au coït et ne se trouvent bien qu’avec des hommes ayant le même tempérament qu’elles. Quant à celles qui ont un tempérament sanguin ou pituiteux, elles ont un penchant excessif pour le coït et, lorsqu’elles rencontrent un membre, si elles le pouvaient, elles ne le laisseraient plus sortir de leur vulve. Il n’y a également que des hommes d’un tempérament semblable au leur qui puissent leur convenir, et si une de ces femmes se trouvait mariée à un homme bilieux et mélancolique, ils mèneraient ensemble une existence misérable. Quant aux tempéraments mixtes, il n’existe pas, chez eux, de tendance ou de répulsion marquée pour le coït. »

« On a observé que les petites femmes, en toute circonstance, aiment davantage le coït et ont pour le membre viril une affection plus prononcée que les femmes de grande de taille. En fait de membres, les longs et les gros seuls leur conviennent : c’est dans ceux-ci qu’elles placent la délectation de leur existence et de leur couche.  »