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grandeur et de sa magnificence, puis l’introduisit dans sa vulve.

Toutefois, l’homme remarqua qu’il avait pu faire entrer son membre tout entier, ce qui ne lui était jamais arrivé avec son épouse. La femme, de son côté, reconnut qu’elle n’avait jamais reçu un pareil bienfait de son mari.

L’homme ne revenait pas de sa surprise. Il se dit : « Voyons, d’où peut venir cela ! » et, pour être fixé, il la coïta une seconde fois ; mais son étonnement allait en augmentant. Enfin, se levant de dessus elle, il se coucha à son côté.

Dès que la femme le vit endormi, elle se leva, sortit de la chambre et rentra chez elle.

Lorsque le lendemain, l’homme se leva, il dit à sa femme : « Jamais tes embrassements ne m’ont paru aussi doux que cette nuit et jamais je n’ai senti de parfums aussi suaves que ceux que tu exhalais. » « Mais de quelle ardeur, de quels parfums veux-tu parler ? répliqua la femme. Je n’ai pas la plus petite parcelle de parfums dans toute la maison ! » Elle le traita de menteur et lui assura que c’était un rêve qu’il avait fait. Il se mit alors à songer qu’il pouvait bien se tromper lui-même et il convint avec sa femme, tout en ne sachant s’expliquer ce qui s’était passé, qu’il avait effectivement rêvé.

Apprécie, d’après cela, les ruses des femmes et ce dont elles sont capables !

Histoire de la femme aux
deux maris.


On raconte qu’un homme, au bout