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n’hésitai plus à lui porter secours avec mon membre, que je plaçai à la porte de sa vulve. Celle-ci continuait à s’ouvrir et à se fermer et, lorsque la tête de mon membre en toucha les lèvres, la jouissance pénétra aussitôt dans tout l’être de Fadehat el Djemal. J’entendais ses soupirs, ses gémissements, ses pleurs, et elle me tenait serré contre son sein.

Je profitai de ce moment pour admirer de nouveau, les beautés de sa vulve. Elle était magnifique, et son centre pourpré en faisait ressortir la blancheur. Elle était rebondie et ne présentait pas la moindre imperfection ; elle s’élevait au-dessus du ventre comme un dôme à courbe gracieuse. En un mot, c’était la plus belle création qu’il soit donné aux yeux de voir ! Qu’elle soit bénie de Dieu, le meilleur des Créateurs !

Quant à celle qui possédait cette merveille, il n’y avait pas, dans son temps, de femme supérieure à elle.

Lors, donc, que je la vis dans de pareils transports, se trémoussant comme un oiseau auquel on coupe le cou avec un couteau, j’entrai en elle avec la rapidité de la flèche. Toutefois, supposant qu’elle ne pourrait recevoir que le tiers de mon membre, j’avais pris mes mesures en conséquence. Mais elle remuait ses fesses avec acharnement et me disait : « Cela ne suffit pas à mon ardeur ! » Donnant alors une secousse, j’introduisis mon membre tout entier : elle poussa un grand cri, puis se mit à remuer aussitôt d’un remuement formidable, dont aucun ne saurait approcher.

Elle disait : « N’oublie pas les coins, ni le haut, ni le bas ! Mais surtout ne néglige pas le milieu ! » « Au milieu ! » répéta-t-elle par trois fois. « Quand le moment du