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« elle ressemble à la joue dépourvue de barbe d’un adolescent.
« Son conduit est étroit :
« L’entrée en est difficile
« et il semble, quand on la tente,
« qu’on se butte contre une cotte de mailles.
« Elle fait entendre, lors de l’introduction,
« le bruit du déchirement d’une étoffe neuve.
« Quand le membre la remplit,
« il en reçoit une vive morsure
« comme celle que ressent le sein de la nourrice
« entre les lèvres du nourrisson.
« Ses lèvres sont brûlantes
« Comme le feu qui s’embrase.
« Qu’il est doux, ce feu !
« Qu’il est délicieux pour mon être ! »


Ez Zeunbour, la guêpe. Ce genre de vulve est connu par la force et la rudesse de ses poils. Lorsque le membre s’en approche et cherche à y entrer, elle pique avec ses poils comme piquerait une guêpe.

El Harr, la chaleureuse. C’est une des vulves les plus dignes de louanges. La chaleur est, en effet, très recherchée dans la vulve et on peut dire que l’intensité de la jouissance que procure celle-ci est en raison de la chaleur qu’elle développe. Des poètes en ont fait l’éloge dans les vers suivants :

« La vulve possède une chaleur