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décrit dans les vers suivants :

« Elle (la femme) met à nu, quand elle retrousse la robe qui le cache aux regards, un objet (la vulve) développé et arrondi,
« ressemblant à une coupe renversée.
« En y plaçant ta main, tu croirais saisir
« un sein bien conformé, saillant et ferme.
« Si tu le perces de ta lance, tu reçois de lui une cruelle morsure ;
« si tu veux te retirer, il te retient par un sucement pareil à celui de l’enfant qui tète.
« Si, ayant fini, tu veux recommencer, tu te trouves
« semblable à un foyer ardent au moment où s’en échappe un jet de flamme brûlante. »

Un autre poète, que Dieu exauce tous ses désirs au paradis ! a composé, sur cette nature de membre, ces remarquables vers :

« Semblable à un homme étendu sur le ventre[nde 1] elle (la vulve) remplit la main,
« qui a besoin de réunir tous ses efforts pour l’embrasser.
« La place qu’elle occupe est en saillie,
« et on croirait voir un bouton non épanoui de fleurs de palmier.
« Certes ! par la délicatesse de sa peau

  1. (i’) Note de l’éditeur. Quelque bizarre qu’elle puisse paraître, cette comparaison a été reproduite telle qu’elle était dans le texte qu’il nous a été donné de consulter.