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El Rorbal, le crible. Lorsque cette vulve reçoit un membre, elle se met à cribler par dessous, à droite et à gauche, en avant et en arrière, jusqu’à ce que la jouissance se produise.

El Hezzaz, le remueur. Lorsque ce vagin a reçu le membre, il se met à remuer violemment sans interruption jusqu’à ce que le membre ait atteint la matrice ; il ne prend dès lors aucun repos qu’il n’ait fait arriver la jouissance et amené l’opération à son terme.

El Lezzaz, l’annexeur. On appelle ainsi le vagin qui, lorsqu’il a reçu le membre, se met à s’y coller en poussant et cherchant un contact aussi immédiat que possible, de telle sorte que, si la chose se pouvait, il ferait entrer les deux testicules.

El Moudd, l’accommodant. Ce nom s’applique au vagin de la femme qui éprouve depuis longtemps un ardent désir du coït. Dans sa satisfaction de voir un membre, il se complaît à le seconder dans ses mouvements de va et vient ; il lui offre sa matrice qu’il met à sa portée et ne saurait, du reste, rien lui offrir de préférable. Chaque fois que, par hasard, le membre désire visiter un endroit quelconque de son intérieur, il cherche à lui en faciliter l’abord, se prêtant ainsi gracieusement à cette envie ; il n’est recoin où il ne l’aide à pénétrer.

Lorsque la jouissance arrive et que le membre veut éjaculer, il va au devant de lui pour tenir sa matrice et son pompoir à sa portée et lui étreindre la tête. Il se met à le sucer d’une aspiration vigoureuse, faisant tous ses efforts pour en extraire le sperme destiné à couler dans la matrice. Et certes ! il n’y a pas de bonheur