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entre ses cuisses ; lorsqu’elle marche, il se dessine sous ses vêtements à chacun de ses pas, avec des mouvements ondulés. Que Dieu, dans sa bonté et sa générosité, ne nous prive pas d’un pareil vagin ! C’est celui de tous qui est le plus agréable, le plus célébré, le plus recherché.

Abou Belâoum, le glouton. C’est celui qui a un vaste gosier, si le coït vient à lui manquer quelque temps et qu’un membre, s’approchant de lui, arrive près de sa bouche, il l’avale à l’instant même et n’en laisse pas la moindre trace, de même qu’un homme affamé se jette avec avidité sur la nourriture qu’on lui présente et même, s’il le pouvait, l’avalerait sans mâcher.

El Mokâour, le sans-fond. C’est le vagin qui se prolonge indéfiniment, ce qui fait que la matrice se trouve à une grande profondeur. Il nécessite l’emploi d’un membre des plus grandes dimensions : tout autre ne pourrait arriver à faire naître ses désirs amoureux.

Abou Cheufrine, celui qui a deux lèvres. Ce nom s’applique au vagin très développé de la femme excessivement corpulente. C’est aussi le vagin dont les lèvres, devenues flasques par suite de faiblesse et de dessèchement, sont longues et pendantes.

Abou Âungra, celle qui a une bosse. Cette vulve a au-dessus d’elle un Mont de Vénus proéminent, dur, qui se détache comme la bosse sur le dos du chameau et s’étend entre les cuisses comme la tête d’un veau. Que Dieu nous fasse jouir d’une pareille vulve ! Amen !

    la forme arrondie du sac renfermant le grain et non le volume d’un saâ.