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sonore et retentissant.

El Bechâ, l’horreur. Vulve qui constitue par son aspect la plus détestable des créations, et qu’on rencontre chez quelques femmes. Que Dieu nous en préserve ! Elle est tellement horrible, que sa vue seule suffit pour faire tomber à l’instant le membre en érection.

El Taleb, le désirant. Ce vagin se rencontre en quelques femmes seulement : chez les unes c’est une qualité naturelle, chez les autres c’est le résultat d’une continence prolongée. Ce qui le distingue, c’est qu’il demande le membre et qu’après l’avoir trouvé il ne veut pas s’en séparer que le feu de sa passion ne soit complètement éteint.

El Hacene, la belle. C’est la vulve blanche, grassouillette, arrondie en forme de dôme, en laquelle on ne saurait rien trouver de difforme, ni de flasque. La vue ne peut s’en détacher et, par elle, l’érection de faible devient violente.

En Neuffakh, le gonfleur. Vagin ainsi nommé parce que le membre à l’état de repos, qui s’approche de lui et, arrivant à son entrée, y frotte plusieurs fois sa tête, enfle et se dresse aussitôt. Il procure à celle qui le possède un bonheur excessif, car, au moment de la jouissance, il s’ouvre et se ferme comme celui de la jument en chaleur.

Abou Djebaha, celle qui a un front. Quelques femmes ont cette vulve, qui est très large et qui se distingue des autres par un pubis proéminent formant comme un front développé, charnu et large.

El Ouasâ, le vaste. C’est celui qui est large du pubis et qui fait dire de la