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abondant chez quelques personnes qu’il remplit la vulve et que l’homme en vient à croire, à tort, qu’il provient de la femme.

Ech Chelbak, le clapoteur. On l’a nommé ainsi parce que, lorsqu’il entre dans une vulve juteuse, il fait entendre un clapotement comparable au trépignement dans une mare.

El Hattak, le défonceur. C’est le membre vigoureux, qui s’allonge fortement et devient raide comme un bâton ou un os. Son nom lui vient de ce qu’il fait couler le sang en abondance, déchire les voiles des vulves des vierges et les met en sang[1].

El Fattache, le chercheur. Ce nom lui a été donné parce que, lorsqu’il est dans la vulve, il se met à tourner à droite et à gauche, comme s’il cherchait un objet perdu, et cet objet, c’est la matrice. Il n’a de cesse, ni de repos qu’il ne l’ait trouvée.

El Hakkak, le frotteur. Il a reçu ce nom parce qu’il n’entre dans le vagin, qu’après avoir frotté sa tête à la porte de la vulve et sur le bas-ventre plusieurs fois. On le confond fréquemment avec le suivant.

El Mourekhi, le flasque, celui qui ne peut jamais pénétrer parce qu’il est trop mou, et qui se contente alors de se frotter à l’entrée de la vulve jusqu’à ce qu’il éjacule. Il ne

  1. (111) La racine du mot Hattak, employé par l’auteur, veut non seulement dire déchirer un voile, mais encore violer, déflorer une vierge. C’est une membrane, celle de l’hymen, qui se rompt violemment par suite d’un effort.