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la jouissance : il se met à entrer et à sortir, recherchant la jouissance parfaite que procure ce mouvement par le frottement alternatif contre les lèvres de la vulve et contre la matrice. Une fois l’éjaculation arrivée, il cherche à se retirer promptement, ce qui fait dire à la vulve : « Pourquoi sors-tu, ô menteur ? Tu mérites assurément les épithètes de sorteur et de menteur ! »

El Aâouar, le borgne, qualification due à ce fait qu’il n’a qu’un œil, que cet œil ne ressemble pas aux autres yeux et qu’il n’y voit pas clair[1].

El Fortass, le chauve. Ce nom lui vient de ce que sa tête est dépourvue de cheveux, ce qui lui donne de la ressemblance avec un homme chauve.

Abou Âïne, celui qui a un œil. Il a reçu ce nom parce que son œil unique présente cette particularité qu’il n’a pas de pupille, ni de cils.

El Âtsar, le butteur. Il a été appelé ainsi parce que, lorsqu’il désire pénétrer dans la vulve, n’en voyant pas la porte, il frappe en dessus et en dessous, et continue à butter ainsi, comme s’il rencontrait une pierre sur sa route, jusqu’à ce que, les abords de la vulve se lubrifiant, il arrive à y entrer. Celle-ci lui dit alors : « Que t’est-il arrivé, que tu buttais ainsi ? » « Ô mon amie, c’est une pierre qui s’est trouvée sur ma route » répond le membre.

  1. (110) Cette épithète de borgne a été également donnée au membre viril par Martial.