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fois, libre de revenir à son premier mari[nde 1].

Ez Zeub vient de deub دب, qui veut dire ramper. Ce nom a été donné au membre parce que, lorsqu’il arrive entre les cuisses de la femme et qu’il voit une vulve dodue il se met à ramper sur les cuisses et sur le pubis, puis s’approche de l’entrée de la vulve, continue à ramper jusqu’à ce qu’il en ait pris possession, et enfin, lorsqu’il y est installé convenablement et qu’il y a pris toutes ses aises, pénètre au milieu du vagin pour y éjaculer[1].

El Hammache, l’excitateur. Il a reçu ce nom parce qu’il irrite la vulve par ses fréquentes entrées et sorties.

El Fadelak, le trompeur. Il tire ce nom de ses ruses et de ses tromperies, car cette expression signifie menteur. On dit d’un tel qu’il est fadelak, c’est-à-dire trompeur. En effet, lorsqu’il désire le coït il dit : « Si Dieu me donnait l’occasion de rencontrer une vulve, je ne m’en séparerais plus ! » et lorsqu’il la possède, il en est bientôt rassasié, sa présomption apparaît et il jette un regard de désespoir sur elle, parce qu’il s’était vanté qu’une fois entré il n’en sortirait plus.

  1. (v) Note de l’éditeur. La loi musulmane exige que la femme qui a été répudiée par la formule trois fois répétée, ne puisse se remarier avec son premier mari, qu’après avoir été épousée, puis divorcée par un autre.
  1. (108) Dans plusieurs passages de cet ouvrage il est recommandé à l’homme, lorsqu’il accomplit l’acte du coït, d’avoir bien soin de placer son membre dans le centre même du vagin au moment de la jouissance. Les savants arabes ne sont pas d’accord sur le sens de cette recommandation.