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peu près analogue à celui du camphre.

J’ai parlé de ces remèdes dans ce chapitre, quoique ce sujet n’y soient pas à sa place ; mais j’ai pensé que ce renseignement donné dès à présent pourrait être de quelque utilité à beaucoup de personnes.

Il y a certaines choses qui deviennent nuisibles par leur pratique constante et qui finissent par porter atteinte à la santé. Tels sont le repos prolongé à l’excès, les voyages de longue durée dans la mauvaise saison, qui affaiblissent le corps et peuvent causer des maladies de l’épine dorsale, particulièrement dans les pays froids. Les mêmes accidents peuvent aussi résulter du contact habituel d’objets engendrant le froid et l’humidité, tels que le plâtre et autres matières analogues.

Pour celui qui urine avec difficulté le coït est une cause de maladie.

L’habitude de manger des choses acides est débilitante.

Le maintien du membre dans la vulve de la femme après l’éjaculation, que ce soit pendant un laps de temps long ou court, affaiblit cet organe et le rend, par conséquent, moins propre au coït.

Lorsque tu es près d’une femme, coïte-la plusieurs fois, si tu en ressens le désir ; mais garde-toi d’aller jusqu’à la satiété, car c’est une parole de vérité que celle-ci :

« Celui qui coïte pour lui-même et pour satisfaire ses désirs, éprouve un plaisir plus intense et durable ; mais celui qui coïte pour satisfaire les désirs d’autrui languit, tombe dans l’opprobre, ne ressent plus de désir et finit par devenir inhabile au coït. »