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5e Mouvement dit Souak el Feurdj سواك الفرج (Le cure-dents de la vulve). —

L’homme introduit son membre entre les parois de la vulve, puis il les explore en haut, en bas, à droite et à gauche. Il n’y a que l’homme doué d’un membre très vigoureux qui puisse exécuter ce mouvement.

6e Mouvement dit Tâchik el heub تعشيق الحبّ (L’emboîtement de l’amour). —

L’homme introduit son membre tout entier dans le vagin, de telle sorte que ses poils se collent à ceux de la femme de la manière la plus complète, par un vigoureux accolement. Puis, dans cette position, le mouvement doit se faire énergiquement, sans que la plus petite partie du membre sorte de la vulve de la femme.

Ce mouvement est le meilleur de tous ; il convient particulièrement à la position de coït dite Dok el Arz. Les femmes le préfèrent à l’exclusion de tout autre, parce qu’il leur procure un plaisir extrême, en se prêtant au logement de la tête du membre dans leur pompoir. C’est lui qui apaise le mieux leurs ardeurs d’amour.

Les femmes Tribades[nde 1] n’en emploient jamais d’autre en se caressant mutuellement. Il convient aussi à l’homme et à la femme prompts à éjaculer.

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  1. (n) Note de l’éditeur. L’auteur se sert ici de l’expression Mousahakate.