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suivantes, et encore en éprouveront-ils de la fatigue.

1re Manière. — La femme se couche sur le dos, ayant un coussin épais sous son derrière et un autre pareil sous la tête, puis elle relève autant qu’elle le peut les cuisses vers la poitrine. L’homme ne se place point alors en s’asseyant entre ses jambes, mais, s’étendant sur elle, il introduit son membre et allonge les bras pour saisir ses épaules, qu’il attire à lui jusqu’à ce qu’elles touchent les siennes ; elle l’enlace avec ses mains et avec ses pieds derrière le dos, pendant qu’il la tient par les épaules et même, s’il peut y arriver, par le cou. — 2e Manière. — L’homme et la femme se couchent tous les deux sur le côté, se faisant face ; la femme étend sa cuisse de dessous et la glisse sous le flanc de l’homme, en la relevant le plus qu’il lui sera possible vers la partie supérieure du corps de celui-ci ; elle agit de même avec son autre cuisse en la passant par dessus ; puis elle se cambre de manière que sa poitrine ne touche plus celle de l’homme. Mais elle ne prend cette dernière posture qu’avec l’introduction du membre. Les deux opérants doivent se tenir par le cou, et la femme, croisant ses talons derrière le dos de l’homme, l’attire ainsi vers elle. — 3e Manière. — L’homme se couche sur le dos, les jambes allongées ; la femme s’assied sur son membre et, s’étendant sur lui, lui fait arriver ses genoux à hauteur de son ventre. Puis, allongeant les bras par-dessous ses épaules, elle les accole contre les siennes et appuie sa bouche contre ses lèvres.

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