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ou en dessin. Quant aux autres méthodes précédemment décrites, elles ne peuvent être mises en pratique que si l’homme et la femme sont purs de tout vice de conformation et ont une constitution analogue ; il ne faut pas, par exemple, que l’un des deux soit ou bossu, ou très petit, ou très grand, ou très gras. Il est indispensable aussi, je le répète, que tous les deux soient parfaitement sains.

Séparateur

Je vais traiter maintenant du coït entre personnes qui sont d’une conformation différente. Je détaillerai les manières qui leur conviennent en parlant séparément de chacune d’elles.

Je m’occuperai d’abord du coït de l’homme maigre et de la femme grasse et les diverses postures qu’ils peuvent prendre pour cette opération, en supposant que la femme soit couchée et qu’on la retourne successivement sur les quatre côtés.

Si l’homme veut la coïter par le côté, il prend celle des cuisses de la femme qui est en dessus et il la lève autant que possible vers son flanc, de manière qu’elle dépasse sa ceinture ; il appuie la tête sur le bras inférieur de la femme dont il se sert comme oreiller, et il a soin de se placer un coussin élevé sous la fesse qui repose à terre, afin d’élever son membre à la hauteur convenable, précaution indispensable à cause de la grosseur des cuisses de la femme.

Mais, si la femme a un ventre énorme, dépassant par son obésité ses cuisses et