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lui, les pieds touchant la terre par les orteils ; elle relève les cuisses de l’homme en les ramenant vers son propre ventre, de manière à faire ressortir en face de sa vulve le membre viril, qu’elle introduit alors dans son vagin ; après quoi, elle pose ses mains sur le lit à côté du derrière de l’homme. Mais il est indispensable, pour la concordance de position entre la vulve et le membre, que les pieds de la femme soient élevés par un coussin.

Dans cette position les rôles sont intervertis : la femme remplit celui de l’homme et réciproquement.

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Il est une autre explication de cette position : L’homme s’étend sur le dos ; la femme vient se placer entre ses jambes, les jarrets pliés[nde 1], les pieds touchant la terre par les orteils. Le reste de la position est absolument conforme à celle exposée en premier lieu.

25e Manière dite Rekeud el Aïr (La course à membre). — L’homme soutient son dos au moyen d’un coussin sur lequel il s’appuie ; mais il faut que son derrière ne quitte pas le lit : les épaules seulement doivent reposer sur le coussin. Ainsi placé, il élève ses cuisses de

  1. (c) Note de l’éditeur. — Ici c’est le mot Mokorfeuss, dont il a été question ci-dessus à la note 65 qui se trouve dans le texte et qui a été traduit par « pliant les jarrets ».

    Cette expression se représente fréquemment, précédée le plus souvent du mot djeleuss s’asseoir.