Page:Cheikh Nefzaoui - La Prairie Parfumée.djvu/129

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 91 —

femme près des chevilles et, rapprochant ses propres pieds de son corps, il amène ainsi la femme, qui s’y trouve assise, à portée de son membre qu’il introduit dans son vagin. Par le mouvement de ses pieds il renvoie la femme à sa première place, sans faire sortir complètement le membre ; puis il la ramène à lui et ainsi de suite.

La femme a soin de se rendre légère pour ce mouvement et de se prêter, autant que possible, à ces allées et venues, car sa coopération est le meilleur moyen pour rendre facile le mouvement de va et vient. Si l’homme craint que son membre ne sorte entièrement, il embrasse avec ses bras la femme par la taille, et celle-ci ne reçoit alors d’autre mouvement que celui qui lui est imprimé par les pieds de l’homme, sur lesquels elle est assise.

15e Manière dite Dok el Arz (Le pilement sur place)[1]. — L’homme s’assied sur son derrière et les jambes étendues ; la femme vient alors se placer sur ses cuisses et, croisant ses jambes derrière le dos de l’homme, elle place sa vulve vis-à-vis du membre viril qu’elle introduit dans son vagin ; elle entoure ensuite le cou de l’homme avec ses bras, et lui, l’embrassant par les côtés et par la taille, la fait monter et descendre sur sa verge. Elle doit se prêter à ce mouvement.

illustration
illustration
  1. (74) Le mot vulgaire de cette posture est Nekahet el Gâda, qui signifie : le coït étant assis.