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partie supérieure de son dos. Quant à la femme, elle saisit alors les pieds de l’homme, qu’elle lève autant que possible, en les attirant à elle : elle forme ainsi, avec le corps de l’homme, un arc dont elle est la flèche.

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14e Manière dite Nesedj el Kheuzz (Le mouvement alternatif de percement)[1]. — L’homme, étant assis sur son derrière réunit les plantes de ses deux pieds et les rapproche de son membre, en abattant les cuisses ; la femme s’assied alors sur les pieds de l’homme, que celui-ci a soin de tenir fermes. Dans cette position les deux cuisses de la femme doivent être fixées aux flancs de l’homme, et elle enlace ses bras autour de son cou.

L’homme saisit ensuite les jambes de la

  1. (73) Le mot Nesedj exprime le mouvement de va et vient de la navette dans le métier du tisserand, lorsqu’on la renvoie d’un côté à l’autre. Quant au mot Kheuzz, il signifie : transpercer, percer de part en part.