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9e Manière dite El kelouci (La culbute). — La femme doit avoir un pantalon qu’elle laisse tomber à terre, jusqu’à ce qu’il arrive sur ses talons, comme des entraves. Elle courbe alors son corps en deux, de manière que, plaçant sa tête entre ses pieds, elle arrive à avoir le cou dans le pantalon. L’homme, à ce moment, saisit les jambes de la femme et la renverse sur le dos, en lui faisant faire la culbute ; puis, pliant les jarrets[nde 1], il place son membre bien en face de la vulve, et l’y introduit en le glissant dans l’intervalle des deux jambes.

Il y a, prétend-on, des femmes qui, étant couchées sur le dos, peuvent placer leurs pieds sous leur tête sans le secours du pantalon et sans se servir des mains.

10e Manière dite Hachou en Nekanok. (La queue de l’Autruche). — La femme étant couchée sur le dos dans la longueur du lit, l’homme se met à genoux devant elle et lui élève les jambes de manière qu’il ne reste sur le lit que ses épaules et sa tête ; ayant alors fait pénétrer son membre dans le vagin, il se saisit, pour donner le mouvement, du derrière de la femme qui, elle, lui entoure le cou avec ses jambes[1].

11e Manière dite Lebeufs el djoureb (Le chaussement de la chaussette)[2]. — La femme étant

  1. (69) Si on se rend compte de la position, on comprendra que les deux jambes de la femme dressées en l’air, avec la tête de l’homme entre elles, peuvent jusqu’à un certain point faire quelque chose de comparable à la queue de l’autruche.
  2. (70) L’auteur compare le membre viril que l’homme, à l’aide de sa main, enveloppe, pour ainsi dire, avec les lèvres de la vulve avant de l’y faire pénétrer, au pied que l’Arabe enveloppe d’un morceau de linge nommé Djoureb, avant de le faire entrer dans son soulier.
  1. (c) Note de l’éditeur. — Ici c’est le mot Mokorfeuss, dont il a été question ci-dessus à la note 65 qui se trouve dans le texte et qui a été traduit par « pliant les jarrets ».

    Cette expression se représente fréquemment, précédée le plus souvent du mot djeleuss s’asseoir.