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4e Manière dite El Mokeurmeutt (L’élévation des jambes). — La femme étant couchée sur le dos, tu réunis ses cuisses et tu lui élèves les jambes en l’air, jusqu’à ce que les plantes de ses pieds regardent le plafond de la chambre ; puis, l’embrassant entre tes cuisses, tu lui introduis ton membre en lui maintenant les jambes avec tes mains, pour qu’elles ne retombent pas.

5e Manière dite Es Setouri (à la manière des boucs)[1]. — La femme étant couchée sur le côté, tu lui fais étendre la jambe de dessous et tu t’assieds, en pliant les jarrets[nde 1], dans l’intervalle de ses deux cuisses ; puis tu élèves sa jambe supérieure, de façon qu’elle atteigne le haut de ton dos, et tu lui introduis ton membre. Dans l’action, tu la saisis par-dessus les épaules ou, si tu le préfères, par les bras.

6e Manière dite El Loulabi (La vis d’Archimède)[2]. — L’homme étant étendu sur le dos, la femme s’assied sur son membre, faisant face à son visage ; puis elle pose ses mains sur le lit de manière à pouvoir tenir son ventre éloigné de celui de l’homme ; ses mouvements se font en s’élevant et en s’abaissant, et, si l’homme est léger de corps, il y participe

par-dessous. Si, dans cette position, la femme veut

  1. (66) Es Setouri a pour racine Seteur, qui veut dire bouc.
  2. (67) La racine de El Loulabi est Louleb, qui signifie tuyau de fontaine dont l’eau sort avec force par une étroite embouchure, ou système qui, comme la vis d’Archimède, sert à élever ce liquide.
  1. (c) Note de l’éditeur. — Ici c’est le mot Mokorfeuss, dont il a été question ci-dessus à la note 65 qui se trouve dans le texte et qui a été traduit par « pliant les jarrets ».

    Cette expression se représente fréquemment, précédée le plus souvent du mot djeleuss s’asseoir.