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1re Manière dite El Asemeud (Le bouchement).

Fais placer la femme sur le dos, en ayant soin de lui élever le derrière avec un coussin ; puis place-toi entre ses jambes, la pointe de tes pieds appuyée à terre ; ramène ses deux cuisses contre sa poitrine autant que cela sera possible ; passe alors tes mains sous ses bras de manière à l’enlacer, ou bien cramponne-toi à ses épaules. Cela fait, introduis ton membre et attire-la vers toi au moment de l’éjaculation. Cette position est pénible pour la femme, parce que, l’homme lui ramenant les cuisses vers la poitrine et son derrière se trouvant déjà exhaussé par un coussin, les parois de son vagin tendent à se rapprocher et, par suite, l’utérus se trouvant porté en avant, il n’y a pas un jeu suffisant pour le mouvement et l’espace fait presque défaut pour recevoir le membre ; celui-ci ne peut alors pénétrer qu’avec difficulté et va frapper l’utérus. Cette position ne doit donc être adoptée que si l’homme a le membre court ou mou.

2e Manière dite El Modefedâ (à la manière des grenouilles).

Tu fais placer la femme sur le dos et tu lui relèves les cuisses de manière qu’elles viennent se coller sur ses talons qui, eux-mêmes, se trouvent ainsi, à proximité de son derrière ; tu t’assieds alors dans cette espèce de lunette[1], en face de la vulve, dans laquelle tu introduis ton membre ; puis, tu places

  1. (65) Le texte arabe porte Mokorfeuss, ce qui signifie « manière de s’accroupir le derrière sur la terre et les bras jetés autour des jambes ». La racine est un verbe quadrilitère, dont la signification est « lier quelqu’un en lui attachant les mains sous les pieds ».