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Que vois-je au loin ? C’est la pauvre chaumine
Où je reçus le jour, où je grandis ;
C’est là qu’enfant j’ai grignoté le pain bis,
Car on faisait chez nous maigre cuisine.
Puissé-je ici, me trouvant de retour,
Vieux pèlerin, fatigué du voyage,
Me reposer jusqu’à mon dernier jour,
Le vrai bonheur est surtout au village.

Rives du Clain, ô mes amours,
Avec bonheur je vous revois toujours !