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« Hein ? que dis-tu ? c’est pour la dernière fois ?… tu mens !… hier tu m’as juré la même chose. »

Il se replaçait devant sa tasse et poursuivait d’un ton adouci :

« Voyons, je veux bien me laisser attendrir, puisque tu m’affirmes que c’est définitivement pour la dernière fois. Je consens à te boire ; mais n’y reviens plus, car je t’avertis que je te ferais avaler par mon chien. »

Et cela dit, il se mettait à lamper sa boisson par petites gorgées en s’exclamant : « Ah ! gueux !… scélérat !… tu es cependant tout de même bon !! »

Un maniaque du café Riche mérite aussi une mention honorable.

Il ne pouvait manger sans avoir