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ter sur sa faim ou manger une ordure, parce que ce serait de l’argent perdu.

— Tu as beau dire, la cuisine de ménage est bien plus saine que celle si épicée du restaurant.

— Soit ! mais elle est trop restreinte.

— Tais-toi donc ! à t’entendre on dirait que tu ne contentes pas chez nous toutes tes fantaisies.

— Mais, c’est la vérité.

— Allons donc ! tu n’as jamais que la peine de souhaiter pour être servi tout de suite.

— Ah ! je suis curieux d’en faire l’épreuve ! Eh bien, j’aurais quelque plaisir à savourer ce soir une belle