Scène III
L’apprenti. — Patron, l’autorité a dit qu’il fallait agir sans délais.
Les deux époux, avec désespoir. — Mille francs perdus !!!
M. Fraichot, avec sincérité. — Je ne suis pas un prodigue, moi ! mais je donnerais bien de grand cœur neuf cents francs pour sauver le reste ! Même neuf cent cinquante francs !
Mme Cambournac, s’écriant. — Ah ! ah ! il me vient une idée !
Tous. — Laquelle ?
Mme Cambournac. — Si on l’embaumait… Comme ça il pourrait temporiser, c’t homme — et on n’aurait rien à dire.
M. Fraichot, avec élan du cœur. — Ah ! madame Cambournac, vous êtes la manne qui nous tombe du ciel ! (À l’apprenti) Ne fais qu’un saut chez l’embaumeur !
Scène IV
Mme Fraichot. — Qu’est-ce que ça va pouvoir nous coûter ?
Mme Cambournac. — Je ne sais au juste, mais ça ne dépassera pas trois cents francs !