douze francs, les vingt pour cent de bénéfices se montent à neuf cents francs.
Mme Fraichot, avec un sanglot. — Quel malheur !
M. Fraichot, d’une voix lugubre. — Faisons maintenant le compte de 1866 !
518 oies grasses à cinq francs | 2 590 | fr. |
244 poulets à trois francs | 732 | |
225 dindes à six francs | 1 350 | |
192 pigeons à deux francs | 384 | |
5 056 | fr. |
En ne tenant pas compte de la vente des « abatis » qui couvrent nos frais du jour, les vingt pour cent accusent un bénéfice net de mille francs. (Avec rage) Fatalité ! fatalité !
Mme Fraichot, que la douleur fait bégayer. — La moyenne par année est donc de neuf cent cinquante francs !!! (Elle éclate). Affreuse catastrophe !
M. Fraichot, avec désespoir. — La Providence s’est détournée de nous !
Scène II
Mme Cambournac, entrant. — Que vois-je ! madame Fraichot, de l’eau plein les yeux ! Vous voulez donc y élever des poissons rouges ?
Mme Fraichot. — Ah ! mame Cambournac, ignorez-vous le malheur qui nous tombe dessus ?