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promets de vous ramener à quatre heures au plus tard et de vous rendre votre liberté ; jusque-là, vous êtes mon prisonnier.

En quelques minutes, une élégante victoria, menée par des chevaux rapides, nous entraina à la villa de l’honorable M. Lecot, petit palais de marbre dans laquelle tout ce que le luxe peut enfanter de merveilles était réuni. Un goût exquis avait présidé à l’ameublement de cette délicieuse retraite cachée au milieu des fleurs les plus rares.

La maîtresse de la maison se montra d’une grâce charmante pour son convive improvisé. Après un déjeuner somptueux, mademoiselle Lecot, blonde jeune fille aux traits délicats et agréables, à la taille svelte et bien prise, dont l’attitude et la toilette révélaient la distinction native, nous fit entendre quelques romances en s’accompagnant sur le piano.

À trois heures et demie, la voiture qui nous avait amenés vint nous prendre ; je dis adieu à ces dames et, à quatre heures précises, je me retrouvai au centre de la ville. Je serrai une dernière fois la main à M. Lecot et je me hâtai de rentrer chez moi afin de consacrer la soirée à mes gens.

Je réglai leurs gages en y ajoutant une large gratification ; je rendis la volée à mes ayas, qui reçurent en bijoux des dots suffisantes pour qu’elles pussent se choisir des maris. Le lendemain, ma maison tout en-