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CHAPITRE XLI

LA FÊTE DU FEU


Dans les temps les plus reculés de leur histoire, les Grecs et les Romains n’étaient pas plus superstitieux que ne le sont de nos jours les habitants de la péninsule asiatique. Chose étrange ! ceux-ci sont livrés aux mêmes croyances et à des puérilités identiques à celles du paganisme.

Le corbeau qui croasse, soit à droite, soit à gauche, le lièvre qui traverse le chemin selon qu’il le traverse devant ou derrière eux, ne sont pas des présages indifférents à leurs yeux. Le moindre incident a sa signification et sa portée. Selon certains signes, les jours de la semaine sont propices ou funestes ; les hommes sont heureux ou maudits et portent avec eux la prospérité ou l’infortune.

D’où viennent ces similitudes et ces coïncidences dans les formes de la pensée et des croyances humaines ? Serait-ce que l’esprit de l’homme tourne toujours et