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Le pauvre diable a dû faire une singulière grimace lorsque, moi parti, le nouveau titulaire de l’emploi a, selon la coutume, renouvelé toute la maison et que le majestueux Antou s’est vu remplacer par un dobachi de la façon de mon successeur :

Sic transit gloria mundi !

J’espère pour lui qu’il aura trouvé une autre condition avantageuse et continué de faire briller les talents que lui avait prodigués la nature.

Pour ma part, je ne veux pas être ingrat ; je le tiens pour un précieux auxiliaire, c’est lui qui administrait ma maison et commandait à ma place, c’est de sa main que j’ai tenu les ayas qui m’ont servi, et ses choix ont été à peu près irréprochables.