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CHAPITRE XVIII

PONDICHÉRY


Quelle ville charmante ! c’est une miniature de Calcutta ; seulement à la place des lourds palais de la capitale du Bengale, on n’y rencontre que de délicieuses maisons blanches, construites à l’européenne, épanouies au milieu de jardins éternellement fleuris, et sur le stuc desquelles le soleil fait miroiter ses rayons. Des voies larges et régulières permettent à la brise de mer de circuler dans tous les sens et de tempérer par sa fraicheur les ardeurs de l’atmosphère.

On sent bien, en y entrant, que Pondichéry est une ville française. Tout autour, de nombreux bouquets de cocotiers, des canaux, des ponts élégants, des villas, de fraiches rivières attestent le travail intelligent.

Les palmiers agitent dans l’air leurs éventails naturels. Le morcellement même du territoire sert de terme de comparaison entre la colonisation britannique et la nôtre, car les villages ou aldées de cette bienheureuse